hier, j'avais ma journée, alors plutot que de tourner en rond ou de m'atteller à des tâches pas drôle que je reporte de
jours en jours , j'ai préféré en profiter pour aller à la BDIC; il me faut 2h de transport pour y arriver, mais qu'à cela ne tienne, je suis tellement récompensée d'y être, que ce désagrément
s'oublie vite.
sur place on peut avoir accès à une documentation impressionnante soit sous forme microfilmé, soit documentaire, soit audiovisuel...
j'avais prévue de voir plusieurs documents audiovisuel, comme le film de Irène Tenéze : le 14 juillet 1939
un film sur le camps de Gurs par où
son père passa au retour d'espagne dans les rang des combatants républicains. c'est à la fois un film touchant d'une fille à son père, comme un hommage, elle retrace l'itinéraire de cet homme
engagé et convaincu de la justesse de sa cause. et c'est aussi un film documentaire sur les conditions d'internement dans ce camp, les rapports entre ces hommes de toutes conditions et de
nombreuses nationalités , regroupés en îlots et en baraques selon des critères de nationalité. le père d'Irène était dans l'îlot C, mon grand père était dans l'îlot G. ce film raconte aussi
l'état d'esprit des brigadistes, la façon dont ils s'organisent pour rester actifs, militants, altruites, en créant des baraques culturelles, en instaurant des réunions politiques, des cours
d'alphabétisation, des cours de gymnastique d'ensemble... et l'espoir , le courage, la volonté que la société change, que la démocratie triomphe...
puis j'ai vu un autre film: " levés avant l'aube", autrement plus engagé, tout à l'honneur des
communistes engagés dans le combat contre le fascisme, au coté de la république espagnole. il est décrit dans un langage dithyrambique les valeurs de courage et d'abnégation des volontaires
français et étrangers venus défendre la république contre franco et ses sbires fascistes. les images d'archives sont très fournies et précises, le ton s'il est pompeux, remet en mémoire la pensée
de l'époque, les conceptions un peu dichotomique de la pensé de l'époque, soit l'on est rouge, soit on est fasciste...un peu simpliste mais dans le discourt du commentateur il n'y a pas de
nuance. mais ça me va , j'ai besoin de comprendre aussi comment on pouvait s'engager avec autant de force dans des combats aussi perdus d'avance à première vue! la force morale de ces homme cette
solidarité, cette humanisme jusqu'au boutiste me fascine!
la dame qui s'occupe de la documentationaudiovisuelle est particulièrement sympathique, si bien que nous avons discuté un peu du sujet de mes recherches, et elle m'a indiqué que a BDIC possèdait
un fond de photographies de la brigade Dombrowski , la brigade des polonais. j'y ai jeté un oeil dans l'espoir de reconnaitre la silouhette de mon grand père, mais je n'ai pas eu cette
chance, ou en tout cas s'il y était , je ne l'ai pas reconnu. par contre je pense qu'une des photo que je possède de lui a peut être été prise au même endroit??? sous des oliviers , des hommes
qui se font photographier 4 par 4. la croix désigne mon grand père. dans la collection de photo de la bdic il existe une série de photo d'homme
qui pourrait avoir été prise le même jour.
...
à suivre..